Tu te tais en vain quand nous, on sait, que les coquelicots sont encore rouges
au long de la route.

Mais tu te tais comme si j’étais partie...
Et j`rie sachant du haut de ma pensée aussi sereine que le ciel
que j`t`ai bloqué.

…une tour, un roi, cheval à lanières...

J`peux te sentir pleurer. Tu gis,
les yeux perdus, livide et pitoyable, sur mon échiquier.
Arrête la guerre!

Ne me résiste contre ton gré!
Et n`insiste pas à t`éloigner quand je viens te déchiffrer en t’écoutant !

Un fou sifflant attaque la tour!

Ne mets pas ton dieu obscure
dans une tombe…
car il ne restera pas sombre,
fermé et triste sous la terre…

Mon cher!
Vous ne l’avez pas su, peut – être…
ou même pas connu
à force d`en vain le mettre au clou…

…s`il as vaincu ce match
…c`est vous les fous!

J`m’incline vers toi et je t’appelle
sous les nuits de peur … tu mêles sous l’aube des vols et des fumées...
des maledictions cachées…

de qui tu t`enfuis? Tu sais?

...des rouges coquelicots allument la route des sentiments...
Écume…
...et dans l’eau verte, aujourd’hui, il y a d’autres enfants qui rient...

Ton âme brûle au bûcher
depuis si longtemps
ta chair
ensanglatée sur pistes obscures
veut accueillir ton Moi si las
…et Moi je passe…

Pourquoi tu cherches mensonges au gré de si l`amère Vérité?
pourquoi t`insistes a te mentir visage perdu...lèvres brûlées... ?

Tu me cherches …pour m’avoir trouvée !