Dédicace à l'apex de la mort.
Le regard se déleste de son souffle.
La terre tourne pour voir l'œil
De l'éther : berceau du souffle,
Nimber la laine qui s'agrippe
Au jujubier, dans son délire en sourdine
De la souffrance veineuse,
De l'opalescence effervescente,
Dessécher l'acmé en pics de la vie
Dans les pores colmatés de la mort,
Dans les chairs bandées de transes.
Elle tourne pour regarder la souffrance
Qui ne pleure jamais,
Regarder la mort qui obture les pleurs.


Le soleil tourne autour de la mydriase
Qui brise les cloisons du mystère
Et fustige la révélation apocalyptique
D'orbites lacérées
L'univers sombre dans l'abîme écorché
De l'agonie
L'abîme qui devient clausule des
Humeurs livides où le ciste pousse, fêlant
Le point de fuite des marées dans le
Cirse de la mydriase.
Jusant de l'écoute coriace des errements,
Des flux déchaînés des sens, des sensations
Et des atrabiles…


Jusant de l'écoute convulsive où
La potence de la mémoire pétrifie
L'imposture du temps.
Le temps, nous dit la mort, est imposture.
A l'origine de l'imposture,
L'insolence de la naissance
Occulte la crispation de l'abîme, chardons
De la mydriase, par la répartition stérile:
Passé, futur et présent.
Puis vient l'imposture convulsive,
La stérilité convulsive
Où le conus est gestations fécondes
De la rédemption sui generis …
Où le conatus est conus de la rédemption.
Rédemption de la convulsion.