Je me roule comme un grain de couleur
dans le pinceau de Van Gogh
sur le mouvement circulaire
si agréable aux dieux.
Je règle avec insistance
les choses
dans ma chambre
après leur direction reflétée sur le miroir,
n’importe quel fil effiloché,
ou n’importe quel pli de ma jupe
tranchant avec lui
en haut ou
en bas,
de coté.
Quand je me crois parfaite ha ! ha !
une tempête abîme tout ici dans ma chambre
ou là, dans la chambre reflétée sur la glace.
Mon temps n’est pas venu non plus et s’enfuit.
Je ne suis qu’un grain marron, sale et stupide,
traîné et terrestre.
Je n’ai pas eu de temps
pour m'en croire beaucoup.
Un miroir vieux
depuis que le monde est monde écarquille ses yeux vers moi.
Là - bas ou bas – là
jusqu’au moment où
l’une d’entre nous passera de l’autre côté.
Tout cela me fait mal
mais je ne veux pas vous le dire, au diable !