|
agonia english v3 |
Agonia.Net | Policy | Mission | Contact | Participate | ||||
|
|
| |||||
| Article Communities Contest Essay Multimedia Personals Poetry Press Prose _QUOTE Screenplay Special | ||||||
![]() |
|
|||||
agonia ![]()
■ Nothing sought
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2025-09-23 | [This text should be read in francais] |
La clé des champs, mille marguerites au trousseau,
me ferme les paupières. Les papillons déshabillent les marguerites de leurs pétales superflus ; 
 leurs ailes rompent les phalènes.
 Pour l’être resté fœtal, la soie devient griffe de tigre. Les gens qui s’aiment gardent le lit. 
Je planque un ramassis de lames de rasoir plates.
 Dans la litière des chats qui dorment entre les cuisses des femmes, je rêve. L’homme au masque de fer me cloître.
 Un voile métallique, piqué de rouille.
 La saveur des baisers printaniers a le goût des feuilles mortes. Je suis un laps de temps en équilibre sur l’horizon des amours abêties.
 D’écales et d’écailles, le fugu se travestit dans le trou de l’agueusie. Les copeaux d’acier blessent le geste câlin.
 Les pattes du corniaud dérangent l’escarre du coquelicot. 
La désescalade des mûres de septembre. Là -bas, les édicules du château obstruent l’entrée de l’aorte ; 
 les cloches sonnent le tocsin.
 Des piafs entrent dans ma cage thoracique ;
 leurs saletés d’auspices empoisonnent les douves ouvertes.
 D’un pot de chambre s’évaporent la mauvaises odeur des illusions. Des cols mao raccroquevillés cachent l’appétence du vertige des baisers.
 La fièvre fait monter le mercure dans le lit des frissons pubiens.
 L’amputation d’un membre de boue.
 La greffe de ma main gangrène le bout de son bras.
|
||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|||
| Home of Literature, Poetry and Culture. Write and enjoy articles, essays, prose, classic poetry and contests. | |||||||||
Reproduction of any materials without our permission is strictly prohibited.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Privacy and publication policy