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Le portail spatio-temporel (extrait)
article [ ]
La porte de l'Homme

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by [Reumond ]

2020-03-02  | [This text should be read in francais]    | 






La rĂ©conciliation avec soi-mĂȘme et les autres constitue l’objet de cet article.

Mais la rĂ©conciliation tout comme « le rĂ©chauffement climatique » Qu’est-ce Ă  dire ? En quoi sont-ils liĂ©s comme les doigts de la main qui vous Ă©crit ? Encore une fois, nous risquons bien de nous contrarier les uns et les autres Ă  cause des mots, tout simplement, et de ce que nous mettons comme idĂ©e et imaginaire derriĂšre les mots ou tous ces maux du Monde dont je voudrais vous parler.


En guise d’avant-propos, un simple avertissement, arrĂȘtons de chercher en vain ! Ne cherchons plus des coupables, et cessons une bonne fois pour toutes de faire des boucs Ă©missaires du soleil, de la couche d’ozone, de l’effet de serre, du CO2 ou de ce monde industrieux, insouciant, inconscient ou simplement nĂ©gligent, ils n’y sont pour rien ! Si la Terre, notre belle planĂšte est agitĂ©e de soubresauts et de frĂ©missements divers, c’est qu’elle Ă  chaud de nos excĂšs !

EurĂȘka !

C’est ainsi que, me levant de bon matin et du bon pied, tout en Ă©coutant Olivier Messiaen sur ma radio rĂ©veil, pour mieux me prĂ©parer Ă  passer les portes de nos paradoxes, tout comme la parole elle-mĂȘme passe et repasse de l’un Ă  l’autre par le biais des mĂ©taphores, des analogies et mĂȘme des paraboles, tout contrit de mes propres excĂšs, je me lance...

Comme ArchimĂšde, j’ai trouvĂ© ! J’ai trouvĂ©, et je ne puis que constater avec effroi que si la Terre se rĂ©chauffe c’est parce qu’il y a partout un Ă©pouvantable froid !
L’état inflammatoire de la Terre est liĂ© avant tout Ă  l’altĂ©ration de nos relations avec la nature, et du rejet systĂ©matique de notre propre nature de primate et de mammifĂšre. Quand l’homme se prend ainsi pour un dieu, alors, mĂȘme les Anges gardiens dĂ©sertent les lieux. Et Dieu justement, c’est “le Bon Lieu” pour se rĂ©concilier en toute chose.

Nos agitations et excitations intempestives rĂ©chauffent la matiĂšre ; au risque des rixes, l’effervescence de nos sociĂ©tĂ©s et de nos technopoles flĂ©trit les hauts sommets comme les abysses.


ENTRE PROMETHEE ET DAMOCLÈS

Depuis que PromĂ©thĂ©e, dans sa quĂȘte de puissance et d’immortalitĂ© vola la source du feu divin au char du Soleil, c’est la guerre du feu sur Terre, une guerre technologique et Ă©conomique qui, comme Pandore rĂ©pand tous les malheurs sur Terre.

Mais en eux-mĂȘmes, les sciences et techniques ne sont pas le problĂšme, c’est comme pour nos exaltations politiques, sportives, artistiques ou religieuses, c’est ce que nous en faisons qui pose problĂšme ! C’est de lĂ  que viennent les grands froids et les grands effrois, les guerres et toutes nos Ă©chauffourĂ©es de par le monde.

C’est dans ce chaudron du diable que déçu par l’homme, le monde est Ă©chaudĂ© comme des terres dessĂ©chĂ©es et des forĂȘts brĂ»lĂ©es ; c’est dans ce froid glacial et dĂ©vastateur comme des typhons ou des raz-de-marĂ©e qui ne sont en rĂ©alitĂ© que des larmes ocĂ©aniques, que l’univers « gĂ©mit dans les douleurs de l’enfantement » comme il est dit dans les livres saints.

La rĂ©conciliation est toujours possible ! Ces gĂ©missements de par le monde entier ne sont pas forcĂ©ment vains, Ă  La Porte de l’Homme, causes et grĂące ne font qu’un, comme les douleurs d’une femme qui accouche, comme des conflits qui dĂ©bordent sur de nouvelles alternatives et sur de nouveaux choix de vie ; qui sait si le grand froid qui rĂšgne et ce rĂ©chauffement planĂ©taire n’annoncent pas en rĂ©alitĂ© un homme nouveau et pleinement humain pour une vie nouvelle pleinement humaine ? De par-delĂ  ce crĂ©puscule homo sapiential ne peut-on espĂ©rer une aube nouvelle, ou l’homo sapiennitĂ© est-elle arrivĂ©e Ă  Ă©chĂ©ance ?

Entre Ă©chappatoires et Ă©chauffements oĂč en somme nous et oĂč est l’Homme pleinement Homme sur ce chemin ?
La porte de l’Homme, est en fait un portail spatio-temporel, une sorte d’ailleurs ou d’au-delĂ , oĂč se rĂ©concilient les passĂ©s possibles avec tous les futurs probables dans un mĂȘme et unique prĂ©sent, dans une seule prĂ©sence, don permanent et pardon sans faille du RĂ©el, c’est-Ă -dire comme le don de vie d’un perpĂ©tuel cadeau de l’infini dans un emballage qui est celui de toute l’éternitĂ©.

(
)

C’est le fruit de nos ruminations du passĂ© et de nos peurs du futur, nos quĂȘtes de sens insensĂ©es en dĂ©saccord avec nos quĂȘtes de consommations irrationnelles et de plaisir sans fin ; ce sont nos diffĂ©rences qui refusent d’ĂȘtre complĂ©mentaires ; ce sont ces portes que nous fermons Ă  ces Ă©tranges Ă©trangers ; ce sont nos divergences d’interprĂ©tation ou de perception, ces quiproquos de chaque instant, ces impossibilitĂ©s de communiquer en paix comme en nuance
 Ce sont toutes ces dualitĂ©s, ces oppositions et divisions, qui, par friction sur frottements provoquent le rĂ©chauffement de l’atmosphĂšre !

Et si la Terre se rĂ©chauffe, c’est clair, c’est parce qu’il y a un Ă©pouvantable froid !

Vivre sans haine selon Spinoza, dans l’amour inconditionnel selon JĂ©sus, ou dans le pur dĂ©tachement selon Bouddha n’est guĂšre facile dans ce climat conflictuel oĂč l’air de rien, nos petites rĂ©alitĂ©s et toutes nos vĂ©ritĂ©s mondaines supplantent le RĂ©el grand R.

(...)

LA PORTE DE L’HOMME

ArrivĂ© lĂ , comme une Ăąme vagabonde ou comme un Janus explorateur, je tente d’observer avec objectivitĂ© les diffĂ©rents cĂŽtĂ©s de la porte, comme on examine le passĂ© et le futur, ou comme on analyse le dedans et le dehors, et curieusement, la porte faisant Ă©cran aux dualismes et aux Ă©vidences du monde, je me retrouve comme en face d’un continuum sans dualitĂ©, sans tension ni antagonisme

Au-delĂ  rĂšgne l’accord parfait comme dans une symphonie du Monde. Cette « Porte de l’Homme », elle est comme dans un entre-deux ou plutĂŽt comme dans « un milieu » que je qualifierais volontiers de divin puisqu’il ne connaĂźt que l’entente cordiale, unanime et gĂ©nĂ©rale. C’est un ciel remarquable comme un miel parfait, un azur qui vibre d’une lumiĂšre en accord avec la nuit, et oĂč mĂȘme l’eau et le feu se mouillent l’un et l’autre pour brĂ»ler de la mĂȘme flamme.

Topologiquement parlant, « la porte de l’Homme » c’est comme un espace matriciel, un lieu de rĂ©conciliation absolu et de conciliation entre le vide et le plein, c’est-Ă -dire entre tout ce que nous sĂ©parons par habitude ou par perceptions, par tradition, pensĂ©es erronĂ©es, idĂ©ologie ou par croyances. Le rĂ©sultat de tout ça, paradoxe des paradoxes, notre maison brĂ»le de froids !

Que l’on regarde de tous cĂŽtĂ©s de la porte de l’Homme, tous les chemins y sont des chemins de conciliation, d’accordailles, d’entente et d’affinitĂ© ; des chemins pour s‘accommoder de tout et se raccommoder en tout. Pour s’arranger entre nous, toutes les portes ouvrent sur des compromis, comme en Belgique oĂč Windows ici mĂȘme se fait Office pour concilier avec nous, les lettres avec les chiffres.

La porte de l’Homme, elle est dans le vide et l’invisible, c’est Ă  nous de la trouver et de lui donner de la consistance ! De la rĂ©alitĂ© et de l’ĂȘtre, comme pour Dieu, peu importe si elle existe ou pas, il est important et mĂȘme vital qu’elle soit ontologiquement parlant pour me permettre d’ĂȘtre plus.

Cette porte est incontestablement en dehors de nos Ă©vidences et de nos dimensions communes, c’est comme l’invisible et le vide quantiques dans l’épaisseur de l’infini et de l’éternitĂ©. Comme un fragile ruban, c’est une Ă©paisseur qui donne de la consistance compacte Ă  la boucle, mais c’est nous, rien que nous, qui, par connivence, affinitĂ© ou complicitĂ© donnons de la consistance aux choses du monde visible et invisible.

En vĂ©ritĂ©, le temps, l’espace, la matiĂšre ou la conscience ne sont qu’une seule face unique de l’univers, comme celle d’un ruban de Möbius sans dĂ©but et sans fin, sans intĂ©rieur ni extĂ©rieur, ni dedans ni dehors, ni haut ni bas
 Et bien sĂ»r, cela est RĂ©el en dehors de nos conventions mondaines et d’une physique ancienne qui n’a de sens, comme nos multiples conflits et encombrements, que pour nous seuls, dans notre vie d’ici, vue d’ici et de notre univers d’homo sapiens.

Revenant ici, un froid absolu me pĂ©nĂštre, un froid catastrophique entre l’infini et le fini, un froid immense entre l’éternitĂ© et le temporel, un froid glacial entre la matiĂšre et l’esprit
 C’est comme un divorce, ou en tout cas comme une sĂ©paration manifeste entre le monde extĂ©rieur, celui des apparences et le monde de l’essentiel, comme une dissension entre l’intĂ©rioritĂ© profonde et le monde selon Maps.

(...)

« Tu peux bien parcourir tous les chemins, tu ne saurais trouver les limites de l’ñme : tant elle a un langage profond. »

Disait dĂ©jĂ  HĂ©raclite en son temps, lui qui bien avant l’ùre de Maps et du GPS s’y connaissait en topographie.
« Contre l’état prĂ©sent, s’insurger et devenir les gardes vigilants des vivants et des morts » ? Soulignait-il encore.

Entre l’insurrection poĂ©tique d’un Rimbaud et celle d’un anarchiste, je prĂ©fĂšre encore celle de « la rĂ©conciliation », c’est lĂ , me semble-t-il, l’insurrection la plus humble, la plus paradoxale et la plus efficace contre les malheurs du monde et la condition homo sapience.

Oui, c’est là un nouveau paradoxe, et pourtant, au-delà des contradictions, c’est probablement le plus vieux des paradigmes. Alors, pourquoi en chercher de nouveaux ?
Entre le Ciel et la Terre, ça s’encombre, c’est la mĂ©sentente, l’embrouille, la zizanie
 Partout, c’est la cacophonie ! Des conflits fratricides et des disputes sanglantes voient le jour ; entre le nord et le sud, l’écart de tempĂ©rature se fait sentir ; de l’Est Ă  l’Ouest, comme entre le froid et le chaud, le monde se fĂąche, le ciel se brouille, les eaux se troublent. Nous sommes, semble-t-il, au bord de la rupture ou mĂȘme face Ă  un grand mur mortifĂšre. Le monde agonise de ses froids !
RĂ©concilier les anciens et les modernes, concilier la ville et la campagne, rapprocher les conservateurs et les progressistes, raccommoder le tissu social entre technocrates et humanistes ; rapprocher les pollueurs et les Ă©cologistes
 Une grande rĂ©conciliation s’impose effectivement, ne serait-ce qu’en dĂ©sencombrant les chemins du cƓur, en dĂ©congestionnant notre mental, en rĂ©conciliant la profondeur de la vie avec la rĂ©alitĂ© quotidienne. Il est temps, semble-t-il, de mettre de l’huile de pardon dans nos clivages et nos divergences. Ignorant tout de cette unitĂ© profonde en toute chose dans l’univers, de cette osmose entre le Ciel et la Terre, le corps et l’esprit, trop longtemps la nature et la culture se sont ignorĂ©es et mĂȘme combattues, comment convertir les antagonismes en harmonie et les hostilitĂ©s en paix ? Comment transmuter nos plombs en or ? Nos tendances Ă  l’égoĂŻsme, au dĂ©ni ou au repli sur soi en compatibilitĂ©s avec les autres ? Comment transsubstantier nos enfermements, nos rejets de l’autre, pour en faire un pain de complicitĂ© et de fraternitĂ© ?

Comment retrouver en soi la vĂ©ritable dimension existentielle de l’homme ?

Au quotidien et depuis des siĂšcles, la politique le prouve et l’éprouve. Comment, au cƓur de ces relations conflictuelles, de ces oppositions violentes de ces mĂ©sententes mondialisĂ©es, mettre en place du cƓur et du dialogue ? Comment concilier les dĂ©mocrates et les fascistes, ou mĂȘme simplement rĂ©concilier au centre les droites avec les gauches ? Nous sommes lĂ  face Ă  un dilemme comme l’histoire en a connu des milliers depuis la nuit des temps.

Quelle mĂ©diation possible entre les uns et les autres ? Et d’abord, quelle rĂ©conciliation possible avec soi-mĂȘme, avant de penser Ă  se rĂ©concilier avec les autres et avec l’univers entier ? Quelle indulgence avons-nous face aux miroirs et quelle bienveillance guide notre journĂ©e dĂšs l‘aube ? Y a-t-il encore un peu de comprĂ©hension, de bontĂ© dĂ©sintĂ©ressĂ©e et d’amour sans condition en nous ou sommes-nous tous comme asservis Ă  nos zones de confort, tout en Ă©tant en libertĂ© « conditionnelle », comme des ĂȘtres condamnĂ©s Ă  perpĂ©tuitĂ© au duel et aux divers dualismes, Ă  la brouille et Ă  la fragmentation, au dĂ©saccord et Ă  la dĂ©sunion, comme fĂącher Ă  perpĂ©tuitĂ© avec la vie et les autres ?

Pourtant, entre le divan et le prie-Dieu, nombreuses sont les portes Ă  franchir pour nous rĂ©concilier, pardonner Ă  la vie que l’on a ou Ă  la survie que l’on supporte, sans cĂ©rĂ©monie ni cĂ©rĂ©monial, comme pour rĂ©intĂ©grer le vrai monde des vivants qui n’est pas celui que l’on croise, ni celui que l’on croit.

(...)


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