Couché sur le dos, l’arbre au-dessus de moi étendant ses nerfs à vif au feu solaire, les bourgeons éclatent lentement sous l’impulsion de l’été neuf, le vent couche l’herbe sur son lit et les avions dans le ciel résonnent avec leurs centaines de destinées en vacances, mon visage sur le sol, l’odeur du gazon sec et la lavande des cheveux de Sophie qui parfume mes pensées
Grandeur du vide de l’été ciel humide et lourd pièce fermée par le ciel, pollen, abeilles, bourdonnement du feu en moi, torrents versés vers elle comme son odeur chaude en moi, bleus du ciel bleu de son œil clair la paille de ses cheveux, douce svelte caressante. Je suis paresseux comme un chat doux, aimant comme deux mains croisées ou les fleurs sur une tombe
La lumière puissante versée sur nous