Joie

en la magie d'un sourire, je crois
quand le temps de réussir échoit,

je la perds souvent des fois, ma joie
quand je perds mon sang froid, ma fois

ma foi elle est en Dieu et plus en l'humain
car plus il me donne la main
et plus ça craint pour demain,

Joie, ce feu sacré m'abrite puis me quitte
l'instant d'après et des fois je l'évite
ou je le rends plus discret
tant il est près puis plus prompt et prêt
du tronc que du fonds avec ce qu'il promet
comme ce qu'il omet qu'à longue et après
on ne distingue que les sons et l'attrait
des éclats de rire,
les visages en liesse mais après...

je veux jouir, te voir geindre et gémir, me réjouir
de ce moment inédit imprévu que ce moment
nous dédie et qu'on goûte dans un délire de passion
d'exaltation que l'on mêle à nos actions sous la pression,
des ardeurs, des saveurs, des humeurs, au gré du coeur

et si cela veux dire souffrir alors j'accepte de m'ouvrir,
plus encore à lui que le maudire
de ne l'avoir pas vécu par peur
ou par procuration de l'avoir reçu,

et me dire jour et nuit
je l'ai couché dans mon coeur
en rêvant de le toucher
quand même si je l'ai loupé
et même manqué autrefois
en certaines occasions,
je me refuse à signer
de l'amour, la reddition.