Nos coeurs, deux immenses orgues fantastiques,
Où l’amour joue souvent des airs saints et bénis
Vibrent et pleurent de tendres larmes mystiques,
Se levant sous les doigts de la mélancolie.

Leurs flammes brûlent ensemble, se mêlent doucement,
Et la cire qui fond met un sceau de mystère
Sur leurs doux secrets qui s’habillent lentement.
Vêtements lumineux, brefs éclats éphémères.

Ils bondissent, frémissant toujours à l’unisson,
Quand les pleurs éloignés d’un clair et triste cor
Laissent couler leur amour en nostalgiques sons,
Berçant cette douleur d’un appel de la mort.

Quand j’entends la musique de ton coeur vibrant,
Je suis portée au ciel par des anges rayonnants.