Toi qui t’arrête aux apparences
Ne voit tu pas la carence
De ton comportement

Juger trop promptement
Nui a la liberté
Et envenime la réalité

Tu doit à la nature
Un esprit, un cœur, un regard pur
Qu’en as tu donc fait ?
Car loin de l’en remercier
Tu te gave de préjugés
Qui faussent ce jugement parfait.

Va au delà des apparence
Vois le cœur, l’intention,
Suis donc ton intuition
Laisse tomber tes romances

Rejette toutes tes idées,
Puis, une par une, fait les passer
Par le tamis de ta conscience

Tu verra alors au grand jour
Tes bêtises de tout les jours
Que tu commis par insouciance

Mais même si tu fait ainsi
Ne t’arrête pas en si bon chemin
Ne te dit pas : j‘en ai fini
Ne te croit pas si malin

Car c’est avant et surtout
Une leçon d’humilité
Il est dur d’accepter
De se tromper sur tout

Mais c’est seulement d’ailleurs
Si quotidiennement tu doute
Que t’apparaîtra la route
Vers un monde meilleur

Sache bien que le regard est une arme.
Qu’il verse une larme
Sur le malheur des autres
Ou qu’il soit méprisant
Sur ses frères de sang
Le monde sera tout autre

Un regard peut mortellement blesser
Ou bien encore tout sauvé
Il ne dépend que de toi
De ce que tu te donne droit




Alors cesse ce comportement puéril
On ne peut plus le tolérer
Je sais qu’il est aisé
De cheminer tranquille
Sans trop se questionner

Mais tu est un Homme et
Que tu le veuille ou non
Tu te doit de penser

Ne te rabaisse pas
Au niveau d’un simple pion
Tu vaut bien mieux que ça !

Alors si tu y met du tien
La conscience au repos
Voici que vient
un monde nouveau.