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La Grèce du capricieux amoureux, Zeus (2)
prose [ ]
L'Oracle de Delphes - "le nombril de la Terre"

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by [dorarab ]

2013-09-02  | [This text should be read in francais]    | 



Delphes est situĂ©e à la jonction de trois routes d'acces: de le direction de Gravia, Arahova et Polidrosos, en Ă©tant le carrefour le plus important du mont Parnasse. Mais non par cette raison les Grecs considĂ©raient Delphes comme " le nombril de la Terre". À l'appui de cette croyance millĂ©naire est une lĂ©gende intĂ©ressante qui dit que Zeus voulait savoir où est le centre du monde. Pour cela, il a laissĂ© voler deux colombes, chacun en vtant à une extrĂ©mitĂ© de l'univers, et le rĂ©sultat a Ă©tĂ© que les deux oiseaux se sont rĂ©unis juste au-dessus du village Delphes. Mais ce qui fait le Delphes reconnu comme " le nombril de la Terre" est due à l'oracle d'Apollon, qui a Ă©tĂ© consultĂ© par les rĂ©sidents dans une zone d'un rayon de mille kilomètres de la soi - disant Grande Grèce, en comprenant l'ouest de l'Asie Mineure, le nord de la Libye, le sud de l'Italie et le cours infĂ©rieur du Danube.
L’autocar "haletait" sur les routes escarpĂ©es du mont Parnasse. Le guide est entrĂ© en jeu, mais pas avant de nous boxer avec d'allusions "sonnantes":
- Je vais me rĂ©fèrer à l'oracle de Delphes, en vous disant que plus qu'aux autres groupes de touristes. Les oracles les plus importants de la Grèce Ă©taient à Danone - de Zeus, et Delphes - d'Apollo. À Danone, les rĂ©ponses de Zeus ont Ă©tĂ© interpretĂ©es d'après le frĂ©missement de feuilles de chêne sacrĂ© ou le racoulement de pigeons assis sur cet arbre sacrĂ©. À Delphes est la source Castalia où Pythie s'est purifiĂ©e. Les prĂ©dictions ont Ă©tĂ© produites dans une chambre souterraine - "adyton" - du Temple d'Apollon, où Pythie, la prêtresse de l'autel, assise sur un trĂ©pied en bronze placĂ© à cĂ´tĂ© d'une crevasse dans le sol, mâchait de feuilles de laurier et inhalait les vapeurs Ă©manĂ©es de cette fissure jusqu'elle tombait en extase. Le trĂ©pied a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme sacrĂ©, même appartenant à Apollo. Les rĂ©ponses de dieu venaient à travers des paroles dites par Pythie, des prĂ©dictions qui ont Ă©tĂ©, gĂ©nĂ©ralement, en formes confuses, Ă©nigmatiques, sibyllines, et pour leur interprĂ©tation on a fait recours – contre une taxe appelĂ©e "pelanos" - aux prêtres ou prophètes. Souvent, ces intermĂ©diaires ont fait publiques les prĂ©dictions de Pytie dans l'amphithéâtre situĂ© lĂ©gèrement au-dessus du Temple d'Apollon. Là-bas, par exemple, on a prĂ©dit que le roi Laïos serait tuĂ© par son fils Œdipe. AbandonnĂ© par son père dans des montagnes, Œdipe n'a pas connu ses parents. Comme vous le savez, en Ă©tant arrivĂ© à la maturitĂ©, il a tuĂ© son père pour Ă©pouser sa mère Jocaste. Quand il a appris la vĂ©ritĂ©, Œdipe a fait sortir ses yeux.
- Un exemple classique de prĂ©diction ambiguĂ« se rĂ©fère à la demande de CrĂ©sus, roi de Lydie, qui voulait savoir s'il sera le vainqueur dans une guerre possible avec le royaume de Perse, de quel il Ă©tait sĂ©parĂ© par la rivière l'Halis, a prĂ©cisĂ© l'historien Piochlecescu. Pythie a dit: "Si CrĂ©sus traverse l'Halys, un grand royaume sera dĂ©truit." CrĂ©sus a pensĂ© que c'Ă©tait un message encourageant, mais a Ă©tĂ© dĂ©fait dans la guerre. Alors il a compri que, en fait, l'oracle a dit que en traversant la rivière l'Halis, CrĂ©sus perdra son propre royaume.
- Octavian Paler a remarquĂ© dans "Aventures solitaires" que "les prêtres d'Apollon, dieu de la lumière et, par consequence, de la clartĂ©, ont eu, peut-être, une contribution mageure pour le perfectionnement de l'art de l'ambiguïtĂ©", a prĂ©cisĂ© le philologue Gramaiticu.
…On est arrivĂ© dans un parking situĂ© en face du MusĂ©e archĂ©ologique de Delphes. Au sud – ouest, par une large ouverture entre deux crêtes du mont Parnasse, on pouvait entrevoir un enfoncement de la baie de Corinthe, qui semblait très proche. Au nord, sur le versant d'une autre crête de montagne, se grimpaient les uns sur les autres le MusĂ©e de l'archĂ©ologie, et une grande partie des vestiges qui bordent la Voie SacrĂ©e du Sanctuaire d'Apollon. Au sud-est, on voyait comme dans la paume le Sanctuaire d'Athèna Pronaïa et le soi - disant Gymnasium.
…Le premier objectif a Ă©tĂ© le MusĂ©e archĂ©ologique de Delphes, une construction moderne en bĂ©ton et en verre, en contraste frappant avec les vestiges archĂ©ologiques millĂ©naires d'autour. AgrĂ©able surprise! L'entrĂ©e au musĂ©e Ă©tait gratuite à la veille et dans les jours des fêtes de Pâques. En raison de très court temps rĂ©servĂ© pour la visite, on a parcouru rapidement le trajet en sens unique des quatorze chambres. Un arrêt dans la salle XI, où il est exposĂ© "Omphalos" ("le nombril du monde"), exĂ©cutĂ© en marbre à une forme demi-ovoïdale et recouvert d'un bas-relief appelĂ© "agrenon", qui reprĂ©sente un filet en laine tissĂ©e. La forme de cette sculpture antique donne l'impression d'un chapeau en taille just appropriĂ© pour un titane mythologique, l'artiste grec en voulant, en fait, reprĂ©senter le tumulus sous lequel ont Ă©tĂ© enterrĂ©s les ossements du dragon Python.
La salle XIII accueille "Auriga" de Delphes, une statue de bronze reprĂ©sentant un aurige de "quadrigæ" (char de course à deux roues, attelĂ© par quatre chevaux). Sur le piĂ©destal de la statue est inscrit son histoire. Polizalos, l'un des fils de Deinomides, tyran de Syracuse, a envoyĂ© un tel char à Delphes en 478 (ou 474) av. J.-C., char qui est sorti victorieux. Pour perpĂ©tuer cette victoire Deinomides donnĂ©s au Temple ce groupe statuaire d'Apollon, dequel a restĂ©, à la suite du tremblement de terre en l'an 373 avant J.-C, que l'aurige, un morceau de bride, certaines parties du char et trois pieds de cheval. Il est considĂ©rĂ© comme le chef-d'œuvre de l'art grec de la pĂ©riode de la fin de l'Ă©poque hellĂ©nistique et du dĂ©but de la domination romaine. Le sculpteur a habilement rĂ©ussi à repĂ©senter un gagnant de Jeux Pythiens, qui est conscient que par sa victoire, il est devenu immortel. L'artiste a laissĂ© aux gĂ©nĂ©rations d'après lui une splendide image - sculptĂ©e en pierre - de l'immortalitĂ©.
J'ai voulu savoire le nom du sculpteur, mais sur le socle je n'ai pas trouvĂ© aucune indication et ni le guide n'a pas Ă©tĂ© de grand aide. La même chose c'est passĂ© avec le groupe de statues, qui reprĂ©sente le dieu Apollon en conduissant un groupe de "quadrigæ", groupe placĂ© par l'empereur Justinien sur un arc de triomphe à Rome, qui est arrivĂ© actuellement dans balcon de la basilique San Marco à Venise: seulement le nom du donateur est connu. Le destin des artistes: souvent, ils restent anonymes, tandis que leurs sponsors arrivent dans les pages de l'histoire. Dis monde et sauve-toi...

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