Et pourquoi ce silence
Puisque tu l'aimes
Puisque tu as besoin d'elle
ô patrie chère aux savanes ancestrales
ô patrie chère au soleil qui se couche
Entre les palmiers de mes sonorités orientales
ô patrie de la constance
Pourquoi ce silence
Que vais-je faire
Et quand je t'aime il faut partir
Où sol eau noms yeux terre éther
Gîtent sans le dogme
Et quand je t'aime ô légende
Je larmoie ton petit dragon
Je m'arrache du feu j'écris la cendre
Je balbutie tes chaînes
Je chienne le temps
Mon désarroi
Je chienne ce que je ne comprends pas
La vie
Et pourquoi ce silence
Puisque je t'aime
Puisque j'ai besoin de t'aimer
Puisque j'ai besoin d'aimer
Comme toujours
Je continue comme la viole de gambe
A vieillir et sans que personne ne sache
Avec le monde
ô patrie chère à la symétrie vagabonde de cet âge
Sens-moi
Sens ce que je suis pendant que je pars
Pour m'unir
Pour t'unir au soleil d'Oreste
Au reste
Il est joli son sourire...