Entrez dans l’espace qui va se dilater,
sur un couloir profond, mais qui dévie
dans un escalier parmi rêves spiralé,
où nous autres on tournoie à l’infini,

on se confesse – on ne peut plus humble joujou –
en tant que témoins du suprême secret
lequel nous détermine à la vanité,
errant parmi plaisir et arrière-goût ;

la peur nous rend malades, comme quoi sommes guidés
du côté des marches ouvertes, arbitraires,
dans l’escalier qui s’est mis à consumer
notre haute signification originaire ;

on finit par rater la seule chance de croire
que toute fin n’est autre qu’un nouveau début,
saisis par la peur qui précède, illusoire
la descente sur un rivage inconnu ;

l’on succombe lorsqu’on arrive à découvrir
que notre espace étroit est altéré
par la seule et même force capable d’éclaircir
l’imbroglio où nous sommes... enfin... entrés...