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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-06-05 | [This text should be read in francais] |
Les associations apollonia, échanges artistiques européens et Love Difference en s'appuyant sur leurs réseaux de partenaires organisent à Strasbourg un événement d'envergure ayant pour objectif la création du «Parlement Culturel InterMéditerranéen» - un programme permanent de dialogues, de rencontres, d'échanges et de coproductions entre artistes de minoritaires et cultures dominantes dans la société actuelle.
Le projet dĂ©marre Ă Strasbourg avec l'exposition "Je est un autre". Ă€ travers des Ĺ“uvres significatives de sa dĂ©marche opĂ©rĂ©e depuis les annĂ©es 60, Michelangelo Pistoletto retrace, dans le cadre de l'exposition prĂ©sentĂ©e Ă l'espace apollonia (Strasbourg), le fondement de son concept global de l'art et de son prolongement social et politique. QuĂŞte d'identitĂ© personnelle mais engagement fort dans les mouvements des utopies artistiques de ces dernières annĂ©es, ces propositions plastiques sont considĂ©rĂ©es en mĂŞme temps comme des moyens de transformations sociales. L'exposition commence par des portraits apposĂ©s sur des surfaces rĂ©flĂ©chissantes, comme pour mettre fin Ă ce rapport intime et clos entre l'artiste et sa toile, immuable depuis les origines de la peinture, en ouvrant l'atelier au monde, oĂą l'artiste participe de manière active et agissante. Plus loin, des sculptures-miroirs crĂ©es spĂ©cialement pour l'exposition Ă©voque un des fondements de la pensĂ©e de l'artiste, Ă savoir, la multiplication par la division, procĂ©dĂ© obtenu grâce au face Ă face des miroirs et la mise Ă l'infini de l'espace qui concrĂ©tise sa volontĂ© de partage. Le Mètre cube d'infini (1966), composĂ© de six miroirs avec les surfaces rĂ©flĂ©chissantes Ă l'intĂ©rieur formant un cube, confirme le passage de la surface et de la peinture infinie au volume et Ă la sculpture infinie. Dans le cube, l'infini se produit de façon impalpable, de plus, suivant la pensĂ©e de l'artiste, l'objet lui-mĂŞme reprĂ©sente l'infini moins cet objet. Forte incitation Ă la spiritualitĂ©, ce cube est entourĂ© des symboles des diffĂ©rentes croyances et religions ; l'ensemble forme le Lieu multiconfessionnel de recueillement et de prière. De plus, une rĂ©alisation exceptionnelle conçue par Pistoletto sera exposĂ©e. Il s'agit de Love Difference Table (2002), une table Ă la surface rĂ©flĂ©chissante en forme de la Mer MĂ©diterranĂ©e entourĂ©e d'une vingtaine de chaises, autant de pays qui bordent cette mer - un symbole fort des Ă©changes et du dialogue. *"Je est un autre"... C'est du Rimbaud, bien sĂ»r: lettre Ă Paul Demeny du 15 mai 1871 ► Exposition du 2 juin au 3 juillet 2008 lundi - vendredi : 10h-12h / 15h-18h Ouverture exceptionnelle les samedi 14 et 28 juin : 15h-18h ► VISITE GUIDEE de l'exposition par Michelangelo Pistoletto le 25 juin Ă 18h30 ► nocturne le mercredi 25 juin jusqu'Ă 20h espace apollonia 12 rue du Faubourg de Pierre 67000 Strasbourg ![]() Michelangelo PISTOLETTO: D'abord "humaniste" Les critiques sont unanimes; "La dimension humaniste de l'artiste est exceptionnelle. Elle donne un fondement Ă©thique Ă son Ĺ“uvre qu'elle amplifie et renforce l'apport esthĂ©tique de son Ĺ“uvre plastique" c'est d'ailleurs parce que Strasbourg a , Ă ses yeux, une dimension humaniste, que l'artiste a rĂ©pondu Ă l'invitation d'Apollonia et de ses partenaires. www.pistoletto.it/ Michelangelo Pistoletto naĂ®t Ă Biella en 1933. Ă€ quatorze ans, il commence son apprentissage dans l'atelier de son père, peintre et restaurateur. Ensuite, il frĂ©quente l'Ă©cole d'arts graphiques publicitaires dirigĂ©e par Armando Testa. Entre 1956 et 1960, il rĂ©alise une sĂ©rie d'autoportraits dans lesquels il rĂ©duit peu Ă peu le fond Ă une surface monochrome, dorĂ©e ou argentĂ©e. En 1960, sa première exposition personnelle se dĂ©roule Ă la galerie Galatea de Turin. En 1961, il crĂ©e une sĂ©rie de toiles rĂ©flĂ©chissantes intitulĂ©es Le PrĂ©sent (Il Presente), exposĂ©es l'annĂ©e suivante Ă la Promotrice di Belle Arti de Turin. La mĂŞme annĂ©e, il rĂ©alise ses premiers Tableaux-miroirs (Quadri specchianti), qui feront de lui l'un des principaux protagonistes de la scène artistique internationale. Ces Ĺ“uvres sont le point de dĂ©part d'une nouvelle perspective « rĂ©trovisuelle » qui inclut directement la prĂ©sence des spectateurs et introduit dans la peinture la dimension active du temps. Ă€ partir de 1962, les figures sont rĂ©alisĂ©es par report photographique sur le miroir en acier inoxydable. Ces Tableaux-miroirs, posĂ©s Ă la verticale sur le sol, accueillent l'image vivante du spectateur et de l'environnement. La mĂ©moire photographique est traduite par la dynamique ininterrompue du prĂ©sent en devenir. De sa position de «fenĂŞtre», le tableau passe Ă une position de «porte» et l'espace virtuel se mue en temps rĂ©el. En 1963, il participe Ă l'exposition Dessins Pop de la galerie Sonnabend Ă Paris et, Ă partir de ce moment-lĂ , il expose dans les plus importantes expositions internationales dĂ©diĂ©es au Pop Art et au Nouveau RĂ©alisme. En 1964, avec des Ĺ“uvres intitulĂ©es Les Plexiglas (I plexiglass), exposĂ©es Ă la galerie Sperone de Turin, l'artiste dĂ©finit, y compris sur le plan thĂ©orique, les principes de l'art conceptuel. Entre 1965 et 1966, il produit un ensemble d'Ĺ“uvres intitulĂ©es Objets en moins (Oggetti in meno), fondĂ©es sur l'idĂ©e de la diffĂ©rence et basĂ©es sur la volontĂ© de transgresser la notion d'unitĂ© stylistique et d'accorder le dĂ©veloppement de l'Ĺ“uvre Ă la rĂ©alitĂ© changeante et contingente. Ces travaux sont Ă l'origine de l'Arte Povera (« art pauvre »), mouvement thĂ©orisĂ© par le critique Germano Celant et reconnu au niveau international comme l'un des courants artistiques les plus importants du XX° siècle. Cette annĂ©e-lĂ , Pistoletto reçoit le prix de la Critique belge. En 1967, il donne naissance au Zoo, un groupe intersubjectif qui a pour ambition de crĂ©er au-delĂ de l'objet et dont l'activitĂ© unit l'art visuel au théâtre, Ă la musique, Ă la danse, etc. Leurs performances sont prĂ©sentĂ©es aux quatre coins de l'Europe. En 1968, Ă l'occasion de la Biennale de Venise, il divulgue le Manifeste de collaboration crĂ©ative. Au cours de la mĂŞme annĂ©e, il est primĂ© Ă la Biennale de SĂŁo Paulo. Dans les annĂ©es 1970, tout en poursuivant le travail entamĂ© avec les Tableaux-miroirs, Michelangelo Pistoletto y intègre l'expĂ©rience de la division du Moi inaugurĂ© avec les Objets en moins et continuĂ©e avec Le Zoo. Ainsi voit le jour une suite d'interventions et de travaux intitulĂ©s Division et multiplication du miroir (Divisione e moltiplicazione dello specchio) et L'art assume la religion (L'arte assume la religione). Entre septembre 1973 et octobre 1976, il rĂ©alise un travail Ă©tendu dans le temps, intitulĂ© Les Salles (Le stanze), qui consiste en une exposition d'une durĂ©e d'un an, divisĂ©e en douze expositions d'une durĂ©e d'un mois, dans les locaux d'une galerie d'art turinoise. Cette exposition est la première d'une sĂ©rie d'expositions contenues chacune dans la dimension temporelle d'une annĂ©e, appelĂ©es dans leur ensemble Continents de temps (Continenti di tempo). En fait partie L'AnnĂ©e Blanche (Anno Bianco) de janvier Ă dĂ©cembre 1989. Le projet se dĂ©ploie en diffĂ©rents lieux et pays et sur douze mois. Le point de dĂ©part en est une invitation Ă la galerie Opere de PĂ©rouse, petit espace blanc qui sera le « contenant » d'un sĂ©rie d'interventions. Puis lui succèdera en 1991 La Tortue heureuse (Tartaruga felice). 1976 : La conception d'une sculpture sociale prend racine dans le petit livre jaune d'octobre 1976 intitulĂ© Cent expositions durant le mois d'octobre oĂą le Segno Arte a Ă©tĂ© créé. Michelangelo Pistoletto invente alors un signe ayant statut premier d'idĂ©ogramme, mais traitĂ© comme une « sculpture » dans toutes sortes de matĂ©riaux; le concept devient rĂ©alitĂ© physique. De 1981 à 1983, il rĂ©alise un ensemble de Monuments (Monumentini), conçus comme fragments de mĂ©moire. Des sculptures en polyurĂ©thanne et marbre qui accomplissent le passage de l'objet « trouvĂ© » mentalement. C'est en 1985 que prend essor le cycle de la PoĂ©tique dure, Ă©galement intitulĂ© Quatrième gĂ©nĂ©ration : la peinture y atteint le point obscur de son extrĂŞme densitĂ© et la sculpture sa plus grande lĂ©gèretĂ©. Il s'agit de volumes qui confèrent un corps physique Ă la peinture et qui dĂ©pouillent la sculpture de sa spĂ©cificitĂ© matĂ©rielle. Au théâtre Marstall de Munich et simultanĂ©ment au Palais communal de Pistoia, en 1994, l'artiste rend public le manifeste Progretto Arte qui, Ă travers un engagement Ă©thico-esthĂ©tique, pose l'art au centre de la recherche pour une nouvelle phase de civilisation. Michelangelo Pistoletto affirme que l'art doit mettre en communication toutes activitĂ©s humaines, de la science Ă l'Ă©conomie. De 1991 à 2000, il est professeur Ă l'AcadĂ©mie des Beaux-arts de Vienne et, dans le mĂŞme temps, il met en place en 1998, Ă Biella, le centre multiculturel et plurisectoriel Cittadellarte - Fondazione Pistoletto. En 2001, Michelangelo Pistoletto est nommĂ© directeur artistique de la Biennale Internazionale Arte Giovane Torino 2002. En 2002, il reçoit de la prĂ©sidence de la RĂ©publique le diplĂ´me du mĂ©rite pour la culture et pour l'art. En 2003, un Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière lui est dĂ©cernĂ© Ă La Biennale de Venise. En mars 2004, l'universitĂ© de Turin lui confère le titre de docteur honoris causa en sciences politiques. Mai 2007, le prix de la Wolf Foundation in Arts lui est confĂ©rĂ© Ă JĂ©rusalem, pour «sa carrière constamment crĂ©ative en tant qu'artiste, Ă©ducateur et personne engagĂ©e, pour l'intelligence constante qu'il a montrĂ©e comme prĂ©curseur dans le domaine de l'art et par laquelle il contribue Ă une nouvelle comprĂ©hension du monde». *** Source Internet et site Ă consulter : "Relatio Europe: l'exposition "Je est un autre" A lire Ă©galement dans l'article un entretien entre Michelangelo Pistoletto / Gilbert Perlein, Pierre Padovani, Michèle Brun du 19 fĂ©vrier 2007.(© Mamac)
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